Disparition d’Andrée Marik

Andrée Marik, figure charentaise majeure de la poésie, s’est éteinte à 103 ans, le 4 août 2016, à Bordeaux où elle s’était retirée près de ses enfants.

TEMOIGNAGES

Christiane Massonnet - 8.8.16
Chère Andrée Marik, Vous nous aviez conviés, mon mari et moi, à vos 100 ans dans votre famille, il y avait aussi quelques amis de l’Atelier de poésie. Journée radieuse ! Lus par petits et grands, vos poèmes fusaient comme des éclairs de vie, joyeux. Auteur phare des éditions du Croît Vif, vous m’y aviez accueillie naturellement, avec générosité. Votre Anthologie : Charentes ... j’écris ton nom, avait été pour moi une mine pour illustrer les aquarelles d’Au fil de la Charente, mon premier livre. Plus tard, vous m’avez encouragée dans mon rôle de secrétaire à l’Académie d’Angoumois, vous qui aviez été parmi les fondateurs et qui l’aviez animée de longues années comme secrétaire. Votre rôle de mentor s’étendait au monde entier. Cette année encore, deux messages sur notre site de l’académie en témoignent ; l’un, d’une éditrice russe qui souhaitait rééditer votre ouvrage sur la cuisine au cognac, l’autre, d’ une américaine qui avait été si marquée, étudiante, par vos stages, qu’elle souhaitait fort vous présenter à ses filles lors de son séjour en France. Merveilleuse figure tutélaire. Chère Andrée, quelle chance de vous avoir rencontrée ! Vous êtes toujours à nos côtés.