Monique Guérin-Simonnaud

Née en 1954 à Ligné, dans le canton d’Aigre, d’un père boisselier et d’une mère institutrice, Monique Guérin-Simonnaud a fait ses études à Angoulême, puis à Poitiers. En 1978, elle obtient l’agrégation de Lettres Modernes. Elle a d’abord enseigné dans le Loiret, à Montargis, puis à Gien. Elle s’est ensuite fixée à Cerizay, dans les Deux-Sèvres, où elle a exercé jusqu’en 2014.

Elle dit dans ses ouvrages (romans ou poésie) l’amour de sa terre charentaise, et s’inquiète de la dégradation du patrimoine historique et humain. Le temps qui passe, la musique qui console, la succession des générations, sont pour elle d’autres thèmes récurrents (Chemin en mode de ré, 2009 ; Ligné ou la voix des pierres, 2011 ; La pièce des tombeaux, 2012 ; De châteaux en fontaines, 2013).

Par ailleurs, elle poursuit un travail de recherches commencées en 2010 avec Résurgences - Histoire des miens entre Charente et Braconne : essai de généalogie commentée, enrichie de récits transmis par sa famille. Dans le même esprit, elle a fait paraître un deuxième ouvrage portant sur la correspondance de ses grands-parents en 14-18 : Le temps me dure, ouvrage publié, comme la plupart des précédents, aux Éditions Pays et Terroirs (Cholet). Ce travail est complété par des articles.

Enfin, ses dernières publications traduisent son inquiétude devant certains aspects de l’enseignement actuel (Copie Blanche, 2015) et son opposition résolue à une réforme de l’orthographe qui lui paraît aussi inutile que dangereuse (La corolle du nénuphar, 2016 ; J’ai perdu mon COD, 2017).

Élue le 18 novembre 2013 membre titulaire de l’Académie d’Angoumois, Monique Guérin-Simonnaud en est secrétaire-adjointe en 2014-2015, puis secrétaire à partir de 2016.